6 mars 2008
poèmes du moine Ryokan
Ryokan n'a pas écrit que des haïkus:
Je ris moi-même de ce corps décrépi
Retroussant la robe, jambes découvertes
Je traverse sans me presser les eaux
Et portant la besace je marche au printemps.
*
Les pivoines,
Au plus beau de leur
floraison,
Trop belles pour les cueillir,
Trop belles pour ne pas les
cueillir
*
Que laisserai-je pour souvenir?
Les fleurs au printemps,
Le coucou en été,
Les feuilles d'érable en automne.
Ryokan (1758 - 1831)
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