8 août 2009
haïkus d'été de maîtres haïkistes
Silence–
le cri des cigales
taraude les roches
Matsuo Bashô (1644-1694)
Touchée par la ligne
De la canne à pêche
La lune d'été
Chiyo-ni (1703-1775)
Des multitudes de moustiques
s'en vont chargés de sang.
Zazen.
Taïgi (1709-1771)
Une nuit d'été
pour compter toutes mes puces-
veillant jusqu'à l'aube.
Ryokan (1757-1831)
Une houe laissée là
personne en vue–
la chaleur !
Masaoka Shiki (1867-1902)
Sur le gazon
languissamment retombe
la brume de chaleur
Natsume Sôseki (1867-1916)
Une libellule
Posée sur mon chapeau en bambou,
Je marche
Santoka (1882-1940)
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